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Supprimer le statut de cohabitant·e – Communiqué de presse

Un levier gagnant contre l’appauvrissement

Depuis plus de quarante ans, le statut de cohabitant·e génère des situations injustes et
stigmatisantes. Parce qu’elles cohabitent, des personnes perçoivent un montant beaucoup plus faible
(que les personnes isolées) d’allocations sociales ou de suppléments, de correctifs ou d’avantages
sociaux. Cette situation a trop duré.


Présence et Action Culturelles (PAC) ainsi que le Centre d’Information et d’Éducation Populaire (CIEP)
du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), ont décidé de mener ensemble une campagne de
sensibilisation et d’information pour réclamer la fin du statut de cohabitant·e.


En mutualisant les forces de nos associations d’éducation permanente, cette campagne vise non
seulement à sensibiliser la population quant à l’ampleur de l’injustice de cette mesure, mais surtout
à faire pression sur les autorités politiques afin qu’elles réforment la législation et fassent de la
suppression du statut de cohabitant·e une priorité. Pour nous, cela implique d’aligner le montant reçu
par les cohabitant·e·s sur celui des isolé·es et d’avancer vers l’individualisation des droits.


Cette campagne sera officiellement lancée le vendredi 18 novembre, à l’occasion d’une journée
rythmée par des interventions de Sarah de Liamchine (PAC, Solidaris), Ariane Estenne (MOC), Gaëlle
Demez (CSC), Jean-François Tamellini (FGTB Wallonne), Noémie Van Erps (Soralia), Aurore Kesch
(Vie Féminine), Christine Mahy (Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté), Barbara Frère et
Laurent d’Ursel (Syndicat des Immenses et Droit à un Toit) , Nicolas Bernard (Faculté de droit de
l’Université Saint Louis), Yves Martens (Collectif Solidarité contre l’Exclusion) et Jean-Jacque Claes
(Gang des Vieux en Colère) et Emila Hoxhaj (Fédération des Etudiant.es Francophones).


Supprimer le statut de cohabitant·e, c’est entre autres :

  • Activer un des leviers contre l’appauvrissement face à la cries énergétique et à l’inflation du coût de la vie ;
  • Permettre à des personnes qui souhaitent vivre en colocation de manière solidaire (afin de réduire les coûts énergétiques par exemple) de ne pas être sanctionnées financièrement;
  • Diminuer les situations de dépendance contraires à l’égalité entre hommes et femmes et à l’autonomie de celles-ci, car ce sont le plus souvent les femmes qui sont amenées à renoncer à leur activité professionelle ou à leur indemnisation en cas de chôçmage ou d’invalidité ;
  • Permettre enfin à chacun.e de choisir librement son mode de vie, et de ne pas dépendre de la situation d’autres personnes de sa famille;

L’urgence récente a montré qu’il était envisageable au niveau politique de supprimer le statut de
cohabitant·e pour faire face aux conséquences du Covid et des inondations. Il est donc faux de dire
que cette mesure est « impossible », il s’agit bien d’un choix politique que PAC, le MOC et le CIEP
défendront ensemble lors de cette campagne.

Lancement de la campagne et journée d’échanges
Vendredi 18 novembre (9h30 à 16h30) au Centre Culturel de Namur (Abattoirs de Bomel) – Traverse
des Muses 18 – 5000 Namur – Programme complet en annexe
Contacts presse : Stéphanie Baudot (stephanie.baudot@moc.be – 0478 96 87 39) et Pierre
Vangilbergen (pierre.vangilbergen@pac-g.be – 0495 15 22 06)`
Parcourir le plaidoyer condensé de la campagne : www.ciep.be/plaidoyer

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