Grande vente de visas NVA Brussel: notre misère, leur business!

Le MOC de Bruxelles et le Comité des travailleurs avec et sans papiers de la CSC vous appellent tou.te.s à rejoindre l’action symbolique devant le siège de la N-VA à Bruxelles. En effet, la nouvelle affaire Francken montre bien comment la politique migratoire du gouvernement crée et alimente les mafias qui profitent des migrant.e.s. Il est plus que temps de parler sérieusement de régularisation.
Cette action fait suite à l’arrestation de Melikan Kucam, conseiller communal malinois qui a été mis en cause pour avoir vendu des visas humanitaires à des chrétiens d’Irak et de Syrie. Cela lui aurait rapporté beaucoup d’argent, jusqu’à 10 000 euros par visa.
C’est un scandale ! Notre misère est leur business !
Au moment des faits, Theo Francken était secrétaire d’Etat fédéral à l’Asile et à la Migration, il en est le responsable politique. Une enquête pour trafic d’êtres humains, organisation criminelle, corruption passive et extorsion, est actuellement menée par la police judiciaire fédérale.
Voici le vrai visage du gouvernement MR-N-VA : d’un côté on mène une politique migratoire raciste et inhumaine, qui crée la clandestinité en criminalisant les personnes migrantes et de l’autre côté on utilise l’illégalité pour en faire un business et s’en mettre plein les poches sur le dos de celles et ceux qui ont droit à un VISA humanitaire.
La criminalisation des migrant.e.s sans-papiers, l’exploitation des travailleur.se.s sans-papiers et le business sur les visas humanitaires sont le vrai visage de la politique migratoire du gouvernement fédéral : détourner l’attention des politiques d’austérité mené.e.s pendant 5 ans par ce gouvernement et punir les migrant.e.s en les utilisant comme bouc émissaire.
Pour démasquer l’hypocrisie et la malhonnêteté de la N-VA qui porte la responsabilité politique de la criminalisation des migrant.e.s et du business qui en est le résultat, on distribuera des “visas en échange d’argent” devant le siège du parti.
L’ennemi arrive en limousine, pas en bateau.
Ne nous trompons pas de cible.