Le Comité des Travailleurs.ses Sans Emploi de la CSC vous fixe rendez-vous devant le siège du MR pour dénoncer la campagne de limitation dans le temps des allocations de chômage.
P𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐚𝐢𝐧𝐜𝐮 𝐩𝐚𝐫 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐥𝐥𝐨𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐨̂𝐦𝐚𝐠𝐞?
Parce qu’aucune étude n’a prouvé que ni la limitation dans le temps des allocations de chômage, ni l’activation des Travailleurs.ses Sans Emploi, ne leur a permis de retrouver un emploi de qualité.
Parce que cette limitation peut conduire à une précarisation des emplois. En forçant les chômeurs à accepter des emplois moins bien rémunérés ou inadéquats, la limitation du temps d’indemnisation du chômage peut contribuer à la précarisation des emplois et à la baisse des salaires. Cela pourrait avoir un impact négatif sur le pouvoir d’achat des ménages et aggraver les inégalités économiques.
Parce que cette limitation ne tient pas compte des réalités du marché du travail. Il peut être difficile de trouver un emploi bien rémunéré, même dans les périodes de reprise économique. Limiter le temps d’indemnisation du chômage peut pénaliser injustement les personnes qui ont du mal à trouver un emploi convenable, en particulier dans les régions où les opportunités d’emploi sont limitées.
Enfin, parce que cette limitation ignore les facteurs structurels du chômage. La limitation du temps d’indemnisation du chômage ne s’attaque pas aux causes structurelles du chômage, telles que les délocalisations, les changements technologiques ou le manque de qualifications. Sans s’attaquer à ces problèmes sous-jacents, il est peu probable que la limitation du temps d’indemnisation du chômage ait un effet positif durable sur les salaires.
L’exclusion n’est pas la solution !
Pour participer et soutenir l’action des Travailleur·euses Sans Emploi du 3 juin, clique sur le lien https://forms.office.com/e/AEEcjdPs0p ou envoie-nous un mail (lazaros.goulios@acv-csc.be)
