Le 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale contre des violences faites aux femmes, la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers de la CSC Bruxelles avec le soutien du MOC a déposé une motion à l’attention des chef-fes de partis bruxellois exigeant que leur parti s’engage à défendre une résolution portant sur :
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- – La protection des travailleurs-euses lors d’un dépôt de plainte contre un patron abuseur
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- – Un accès au travail légal
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- – Un accès aux formations Actiris
La Ligue a également exigé d’être entendue à la Commission Economie/Emploi au plus tard le 23 janvier et d’avoir une réponse des partis pour le 20 février 2023. Ces demandes ne sont que réaffirmation de la nécessité d’appliquer :
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- – La Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes
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- – La Convention 189 de l’Organisation Internationale du Travail sur le travail domestique
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- – Les Directives européennes Sanctions et Victimes
La Ligue des travailleuses domestiques a remis cette motion par le biais d’un oiseaux géants suivis par d’autres symbolisant le voyage depuis la place du Luxembourg de la motion votée le 16 juin dernier lors du parlement des travailleuses domestiques ainsi que le parcours migratoire de toutes ces femmes qui viennent travailler en Belgique.
Les travailleuses domestiques de la Ligue ont défilé sur un tapis rouge suivies par un cortège et une chorale qui été déroulé jusqu’au parlement régional bruxellois. La Ligue y a été reçue par Rachid Madrane, Président du parlement qui remettra les motions aux destinataires.
Lors de l’échange, la Ligue a rappelé en dépit des désaccords politiques à ce sujet énoncé par Rachid Madrane, l’importance de l’opinion publique Belge en faveur à 54% d’une régularisation des sans-papiers.
Visionnez ici les videos réalisées par zintv:
– du dépôt de la motion le 25/11/22
– de l’engagement officiel des partis à soutenir les revendications de la Ligue le 17/12/22
Cette action a fait l’objet le jour-même d’une interpellation parlementaire de deux députés adressée Bernard Clerfayt quant à sa responsabilité et sa compétence en tant que Ministre de l’Emploi de répondre à ces demandes au vu des diverses conventions qui doivent être appliquées au de la Région.